vendredi 22 juin : la panne...

Publié le par Tayo

 
Nous avons quitté le camping de Burgos en fin de matinée, avec pour objectif : visite du centre ville pour découvrir un peu les jolies choses à y voir, puis départ vers Leon (environ 180 km pour y dormir en camping sauvage…
 
 La ville est magnifique ! Dire que sur les conseils de Martial, j’ai failli ne pas y aller, parce qu’au mois d’avril elle était tout en travaux !! Je serais passée à côté de quelque chose qui valait vraiment le coup…
 
(Je tiens à préciser que nous avons fait le niveau d’eau et le niveau d’huile avant de partir du camping…)
 
Une fois arrivés en ville, nous nous sommes garés sans difficultés, « à la smart », c’est-à-dire perpendiculaires au trottoir. Marrant non ? Puis nous avons commencé notre petit tour de touristes, avec un préférence marquée pour la cathédrale gothique, qui est vraiment magnifique. Nous sommes aussi restés longtemps sur la Plaza Mayor, ou j’ai eu un coup de cœur pour un petit garçon de 2-3 ans qui courait après les pigeons en disant d’une voix aigüe i palomita ! i Ven aqui !
 
Vers 3h00 de l’aprem, nous sommes retournés à notre voiture en évitan de justesse la policia locale qui mettait des pv et était à deux voitures de la nôtre…
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Après des courses rapides dans un supermarché (C’est toujours comme ça ! Quand on en cherche on n’en trouve jamais et ceux qu’on trouve, on ne les a jamais cherchés !) juste en face de la voiture, nous nous sommes fait une petite popote fort sympathique, avec petits pois-carottes, thon à l’huile et crevettes… Délicieux et rien à voir avec les saladières !!
 
Nous sommes ensuite retournés en ville, notamment dans le quartier de l’Arco Santa Maria, où le matin nous avions vu des tas d’uniformes pour un défilé qui devait avoir lieu dans la journée, sans que nous ne sachions trop à quelle heure, mais comme il n’y avait plus personnes d’autre que des touristes, nous sommes revenus définitivement à la voiture, pour faire nos 180 km vers Leon.
 
Au bout d’une demi heure de route, ALERTE !!! Le voyant d’eau s’allume !!! Nous nous arrêtons donc a la première sortie (heureusement qu’il y a plus de sorties sur les autoroutes espagnoles que sur les autoroutes françaises !) et nous remettons 2 L d’eau, dans un réservoir rempli le matin même… Nous savions que le radiateur fuyait un peu, mais sans gravité, normalement…
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            Bref, nous repartons tranquillement, voyant d’eau éteint.
 
            10 minutes plus tard, le voyant d’eau se rallume ! Nous nous arrêtons de nouveau, sur des zébras cette fois. Nous sortons le fameux triangle de signalisation obligatoire en Espagne, mais nous n’avions pas de gilet fluorescent. Si la police passait, nous étions bons pour une bonne amende !
 
            Nous remettons plusieurs litres d’eau (heureusement que nous avions des réserves !) et Martial se met à démonter le radiateur pour voir ou est la fuite. Nous voyons alors un radiateur complètement en vrac, avec entre autres un trou tellement important que le jet de fuite était à l’horizontale !
 
            Nous tentons alors la solution « colmatage chewing-gum » qui s’est avérée etre relativement efficace, puisque du robinet ouvert sous la voiture, nous sommes passés au simple goutte-à-goutte… Merveilleux ? Peut-être… Mais nous ne savons pas combien de temps cela va pouvoir durer…
          
            Nous repartons cahin-caha ¾ d’heure plus tard (le radiateur n’a pas été facile à remonter) en se demandant bien pendant combien de temps nous allons réussir à rouler.
 
            Nous l’avons vite su : 5 minutes plus tard, le voyant d’eau se rallume. Et il a fallu attendre encore cinq longues minutes pour pouvoir sortir de l’autoroute… Puis enfin : Sortie Villaherrera / Villasarracino. Encore des patelins de nain…
 
            Nous nous arrêtons sur une route en travaux à la sortie du rond-point, j’ouvre le capot (ça devient un réflexe à force) et là je vois Martial qui tire une tête de 3 km de long… Le temps qu’il se décide à parler j’apprends que personne n’a refermé le réservoir d’eau 10 minutes plus tôt !!
 
Résultat sous le capot tout était en ébullition, le réservoir crachait de la vapeur tant qu’il pouvait, la moquette du capot était trempée et ne s’arrêtait plus de fumer, le moteur dégoulinait de partout, le radiateur coulait de tous es côtés et même les ailes avaient été lessivés par projection d’eau bouillante… Impressionnant !
 
Qu’a cela ne tienne ! Déduisant de ceci que le réservoir d’eau est vide, nous balançons toutes nos réserves d’eau dans le circuit qui les buvait comme un trou. Au bout de 5 L nous avons quand même fini par atteindre le niveau.
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Nous essayons donc de redémarrer, mais… refus catégorique, le bourricot fait la grève et refuse de démarrer. Nous ressortons donc, et là cata totale : radiateur explosé, les 5 L sont déjà par terre, il ne reste plus qu’un malheureux bourricot éventré par terre qui crache ses poumons et bave tout ce qu’il peut en agonisant…
 
Cette fois c’est fini…
 
Première chose à faire, appeler Yrieix…

            Finalememt nous avons fait appel à l'asssistance française, qui nous a envoyé Toño le supertunneur et sa superdépanneuse. En l'attendant qu'est-ce que vous croyez qu'on a fait ??? Des pâtes !!! Oui des pâtes !!! On s'est fait des pâtes dans la bouilloire, s'il vous plait !! Au moins on a dîné alors qu'on était en panne un vendredi soir à 20h à 5km du premier patelin (lequel était tellement nain qu'il était même pas sur notre carte...)
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           La dépanneuse nous amenés à Carrión de los Condes (toujours entre Burgos et León) ou nous avons attendus jusqu'a 2h du mat' qu'un taxi de l'assistance vienne nous chercher pour nous emmener à l'hotel (ca a du bon de tomber en panne, n'est-ce pas ?). Le "taxi" devait être un simple pote de ceux de l'assistance, mercedes sans compteur de taxi ni lumière sur le toit, conduite par un vieux complètement incompréhensible... Il y avait de quoi hésiter avant de monter dedans...

          Il nous a emmenés à 25 bornes de notre voiture, dans un petit resto de routier qui avait quelaues chambres d'hôtel. Nous nous sommes endormis comme des masses dans nos super draps et nos super lits (il était déjà bientôt 3h du mat'...) sans se demamder ce que nous allions faire le lendemain, sachant seulement qu'on venait de claquer une centaine d'€ en télephone vers la France à cause de ces incapables de nuls qui ne se bougeront jamais pour vous rappeller...
            

Publié dans carnet de bord

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